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du 25 au 31 décembre 2009 (semaine 52)
 

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2009-12-31
BENOÎT FAIT SOUVENIR AUX CARDINAUX DU PARVIS DES GENTILS

Le parvis des Gentils, dans le temple de Jérusalem, était ouvert aux non-juifs. C'est ce lieu que Benoît XVI a pris comme symbole du dialogue avec ceux qui sont éloignés de la religion, pour garder vivante en eux la recherche de Dieu.

Dans son message de joyeux Noël à la Curie romaine, le Pape s'adressait en réalité à toute l’Eglise et au monde. Comme les années précédentes, il a voulu mettre en évidence dans son discours des vœux, personnels et entièrement de sa main les lignes directrices de son pontificat. A noter la joie des liturgies africaines et le Parvis des Gentils au Temple de Jérusalem.

En 2005, le thème du discours avait été l'interprétation et la mise en œuvre du concile Vatican II, ainsi que le rapport entre continuité et renouvellement, dans l’Eglise : "Réveille-toi, homme..."

En 2006, il avait mis au centre de son discours la question de Dieu. De plus, s’appuyant sur son voyage à Istanbul, il avait exprimé de la manière la plus claire sa vision des relations avec l'islam et proposé au monde musulman le parcours déjà accompli par le christianisme en réponse au défi des Lumières : "Bilan de quatre voyages et d’un an de pontificat."

En 2007, il avait traité de l'urgence pour l’Eglise de se mettre en état de mission vers tous les peuples de la terre et c'est ainsi qu'il entraine les cardinaux vers le Brésil et Aparecida : "La Mission continentale."

En 2008, il avait attiré l'attention sur la plus "oubliée" des personnes de la trinité divine, l’Esprit-Saint "créateur", dont l’empreinte se trouve dans la structure ordonnée du cosmos et de l'homme, qu’il faut admirer et respecter : "Pour une écologie de l'homme."

" Cette année, fait remarquer le vaticaniste Sandro Magister, Benoît XVI s’est de nouveau appuyé sur ses derniers voyages, en particulier ceux qu’il a faits en Afrique, en Terre Sainte et en République Tchèque, pour en tirer des leçons originales et parfois surprenantes.

Il dit toute son émotion d'avoir assisté à une vraie "fête de la foi" au Cameroun et en Angola. Et il a proposé comme exemple à l’Eglise tout entière la joie populaire ainsi que la forte sacralité orientée vers Dieu qu’il a vues magnifiquement exprimées là-bas dans les célébrations liturgiques.

Encore à propos de l'Afrique – à laquelle un synode a été consacré en octobre – le pape a insisté sur la spécificité de l'action de l’Eglise au service de la politique. Il a indiqué que cette spécificité résidait dans la "réconciliation" qui naît de Dieu et se réalise aussi chez les hommes dans le sacrement qui porte ce nom, sacrement tombé en désuétude mais qu’il voudrait faire revivre justement comme "sacrement de l’humanité en tant que telle".

En ce qui concerne son voyage en Terre Sainte, Benoît XVI a insisté sur sa visite à Yad Vashem, symbole du plus profond abîme où soit tombé l’homme et de son plus grand éloignement de Dieu, où cependant le Christ est descendu porter la lumière et la vie, de manière non pas mythique mais réelle.

Enfin, s’appuyant sur son voyage en République Tchèque, pays comportant une majorité d’agnostiques et d’athées,Benoît XVI lance une nouvelle évangélisation destinée précisément à ceux qui sont loin de Dieu. Et il propose à l’Eglise d’ouvrir pour eux, comme dans l'ancien temple de Jérusalem, "une sorte de parvis des Gentils", où pourraient rester vivantes la recherche et la soif de Dieu. (source : Chiesa)


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